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Nous sommes allés au SIDO à Lyon

  • Publié le mercredi 3 novembre 2021
  • temps de lecture 5 minutes

Steven Barthelemy, Data & AI Solution Architect, et Jean-Pierre Riehl, Technology Innovation Lead, sont allés au SIDO à Lyon. Ils partagent leur expérience pendant le salon.

Le SIDO, qu’est-ce que c’est ?

Le 22 et 23 septembre s’est tenue à Lyon, dans la Cité Internationale, la 7ème Edition du SIDO et nous y sommes allés.
Le salon du SIDO est un salon spécialisé sur la robotique, l’IA et l’IoT et a réuni sur 2 jours, 250 exposants, 60 conférences et 180 speakers autour des sujets de l’industrie 4.0. Nous sommes dans une révolution qui oblige les entreprises à revoir leur modèle d’organisation afin de mettre l’usine au service de l’opérateur. L’objectif étant de recentrer l’humain sur des tâches à forte valeur ajoutée en équipant les machines de capacités cognitives. Cela leur permet par exemple, de détecter des anomalies qui auparavant nécessitaient une surveillance humaine.
Au cours de ces deux jours, nous avons eu l’occasion de rencontrer de nombreuses entreprises et solutions innovantes en suivant le parcours thématique proposé par les organisateurs.

Pourquoi nous sommes allés au SIDO ?

Cette année, Avanade participe à l'édition de Paris en tant que partenaire et conférencier. Nous nous sommes rendus au SIDO de Lyon en pour repérer les tendances, pour aller à la rencontre des partenaires et de l’écosystème.
Il est important de sentir le marché, surtout après cette crise sanitaire. L’un de nos objectifs était de constater la reprise, observer les mutations et vérifier nos intuitions.
Être simple visiteur sur un salon, ça change. On a une perception différente, on prend le temps d’échanger sur les stands, de rencontrer des gens et de tisser son réseau. On peut aussi assister aux conférences et se concentrer sur les messages des clients ou des confrères.

Les sessions qui nous ont plu

Nous avons souhaité revenir sur certaines conférences qui ont particulièrement attiré notre attention :

Quelle plateforme IoT pour quel usage ?

Cette session s’est déroulée sous forme d’une table-ronde, où les intervenants ont partagé leurs expertises et leurs retours d’expérience autour de projets IoT. Trois clés pour réussir un projet IoT en sont ressorties et auront un impact sur l’ensemble de la chaîne de la donnée :
1. La génération de la donnée
2. La remontée de la donnée dans le cloud
3. La création de nouveaux services digitaux avec cette donnée

La plateforme IoT va être au cœur de ces projets et va fournir les briques applicatives nécessaires à la gestion des devices, l’acquisition de la donnée, le stockage et la restitution. On identifie trois types de plateformes :
1. Les plateformes à construire, en assemblant des briques applicatives mises à disposition par les cloud providers
2. Les plateformes verticalisées qui répondent à un enjeu industriel précis
3. Les plateformes intégrées que l’on retrouve souvent derrière un système de type ERP

Les intervenants ont aussi exposé leur point de vue sur l’organisation d’un projet IoT pouvant durer de quelques semaines à 2 ans. Ces projets sont constitués de 3 étapes essentielles :
1. La phase de Cadrage, qui va notamment permettre de définir le Quoi et le Pourquoi, ce que l’on cherche à faire
2. La phase de Prototype qui va valider le Comment, prouver que la solution va permettre de générer la valeur métier attendue
3. La phase de Mise en œuvre pour déployer la solution à l’échelle

L'Intelligence Artificielle disponible à l’Edge avec Azure Percept

Durant cette conférence, animée par Microsoft, Christophe Borde et Pierre Lebas reviennent sur le positionnement d’Azure Percet et sa proposition de valeur.
Microsoft va plus loin que le cloud public avec Azure. Il propose un service appelé Azure ARC qui a pour objectif de faciliter l’adoption d’un modèle cloud dans l’entreprise en profitant des services cloud dans un environnement hybride ou mutique cloud. Cela permet ainsi une gestion unifiée des infrastructures, de moderniser les data centers, de déporter des services Azure « at the Edge » et des infrastructures souveraines.
Azure percept prend place dans cette initiative et se veut être l’outil qui va faciliter l’intégration des briques IA @Edge dans un projet IoT pour les data scientists et les développeurs IoT.

Quand on parle d’Edge, on détecte 3 tendances dans les entreprises :
1. La modernisation des infrastructures en adoptant un modèle cloud Hybride
2. Le déploiement de réseaux privés avec l’adoption de la 5G par exemple
3. Le déploiement d’algorithmes d’intelligence artificielle at the Edge, et c’est sur ce dernier point que se positionne Azure Percept

On constate que de plus en plus de projets IoT embarquent de l’IA @Edge et ce, pour répondre aux enjeux de coût et de connectivité. Le coût car, pour des raisons économiques et environnementales, on ne peut pas remonter toutes les informations dans le cloud. Il faut donc un Edge pour traiter la donnée, l’agréger ou la filtrer. La connectivité car certains cas d’usage demandent une réponse de la solution en temps réel et donc, ne peuvent pas s’autoriser de latence liée à une boucle qui va remonter la donnée dans le cloud pour y être traitée.

Finalement, la solution Azure Percept est la réponse de Microsoft pour simplifier l’IA @Edge. Cette solution est composée :
- D’un dev kit avec 3 matériels : Azure Percept Trust Module qui est la Gateway de cette solution, Azure Percept Vision qui est la caméra intelligente assemblée avec un VBU et qui va être capable de produire des analyses raffinées à partir d’un flux vidéo et Azure Percept Audio qui est le pendant de Percept Vision mais pour l’audio
- Une suite logicielle, Azure Percept Studio, pour gérer l’ensemble des briques applicatives afin de développer, déployer et gérer les solutions Edge
- Une suite de logiciels embarqués s’appuyant sur la distribution Linux Mariner et le runtime Azure IoT Edge qui amène un ensemble de services package at the Edge avec notamment, la sécurisation de la solution et la gestion des modèles.

Session plénière sur l’innovation

J’avais entendu parler de Julia De Funès, une philosophe qui parle des générations, de notre société en général mais aussi du monde de l’entreprise en particulier. Une sorte de Simon Sinek française.
Elle a abordé le thème de l’innovation et ses axes de réflexion sont inspirants.
Dans son développement du sujet, j’ai retenu 2 idées :
• « l’innovation est darwinienne » : un postulat utilisé par d’autres que je reprends moi aussi pour faire réagir les clients
• « l’innovation est limitée par la peur qui décourage la prise de risque » et les principes de précautions qui prévalent n’aident en rien à l’affaire
Ma vision est alignée : prenez des risques et innovez … sinon vos concurrents le feront à votre place.
Et les autres intervenants sur scène l’ont illustré en témoignant de leurs travaux d’intrapreneuriat et d’empowerment, respectivement chez Safran et SNCF.

Table ronde sur l’inspection visuelle

Etant donné que nous développons également cette expertise chez Avanade, il est essentiel de confronter nos convictions avec celles de nos confrères ou de nos clients.
Même si nous en avons clairement conscience, c’est toujours intéressant de remettre l’église au milieu du village : « la vision industrielle n’est pas qu’une affaire d’IA, bien au contraire » nous rappelle Pierre Guillaume de AdLink, un constructeur de PC industriels et de matériels spécialisés pour l’AI at the Edge. En effet, la majorité des capteurs ne sont pas des caméras mais des lasers, des analyseurs de surface, des imageurs, etc. Et pourtant, la part de l’IA ne cesse de grandir en résolvant de nouveaux cas d’usage.
Un autre enseignement de cette table ronde nous vient du partage d’expérience de Volvo qui a construit une solution de Computer Vision pour ses usines. Au-delà de la fierté d’entendre parler d’IPS (Inferences per Second), métrique au cœur de nos travaux chez Avanade, il était question de sa variante qui intègre la consommation d’énergie avec les IPS/Watt. Cette composante d’efficacité énergétique est importante pour l’industrie et nous allons maintenant la prendre en compte dans nos benchmarks.

En conclusion

Il est très difficile de résumer notre expérience au SIDO à ces quelques lignes. Le marché de l’IoT grandit, se structure et gagne en maturité. Cette édition montre un marché légèrement différent de celui de l’an passé (édition très impactée par la crise sanitaire) et nous avons hâte de confirmer notre vision avec l’édition de Paris, qui sera sûrement avec une population différente.
Alors venez nous voir au salon SIDO pour parler de plate-forme IoT, d’intégration industrielle, d’inspection visuelle (et plus globalement d'IA à la périphérie), de continuité numérique avec les ERP, d’analyse de données, etc.
Retrouvez-nous au stand G09 ou sur les conférences suivantes (tous les détails sont ici) :
- Comment SUEZ améliore le contrôle qualité en production grâce à l'IA et à l'IoT ? Mardi 09 Novembre à 09h30 – Salle 253 – Diffusée également à distance
- Data sharing, l’heure est au rassemblement ! Mercredi 10 Novembre à 10h30 – Salle 252 AB – Diffusée également à distance

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